AujeszkySdrpPeste porcine classiquePeste porcine africaineDiarrhée épidémique porcine
La Peste Porcine Africaine (PPA)
Dans le contexte actuel de menace sanitaire suite à l’arrivée de la peste porcine africaine à quelques kilomètres de la frontière franco-belge (septembre 2018), chacun se doit d’être extrêmement attentif aux signes suspects de la maladie.
Situation sanitaire en temps réel
- Voir les actualités du GDS : archives des actualités
- Voir la plateforme d’épidémio-surveillance ESA : https://www.plateforme-esa.fr/
Le point sur la maladie
La peste porcine africaine (PPA) est une asfivirose inscrite sur la liste de l’OIE. Comme la peste porcine classique (PPC), c’est une « maladie rouge » (lésions hémorragiques) qui touche les suidés domestiques ou sauvages.
C’est une maladie hautement virulente (due à un virus), très contagieuse, et difficilement contrôlable notamment car il n’existe pas de vaccin. Elle n’est pas transmissible à l’Homme.
Elle se manifeste sous des formes aiguë, subaiguë ou chronique selon la virulence de la souche.
Bien que l’agent de la PPA soit très différent de celui de la PPC, ces deux maladies sont très proches sur les plans clinique, lésionnel et épidémiologique.
Les signes d’alerte
J’appelle mon vétérinaire sanitaire lorsque j’observe :
- Forte fièvre (>40°C)
- Désordre hématologiques (hémorragies internes, nasales, rectales)
- Rougeurs cutanées des parties distales telles que oreilles, groin, queue, etc.
- Anorexie, perte d’appétit
- Léthargie
- Troubles de la coordination
- Vomissements, diarrhée
- Avortements
- Dans sa forme aiguë, la mort est rapide (en 6-13 jours). Le taux de mortalité avoisine les 100%
- Sa forme chronique est insidieuse : les symptômes sont atténués et les animaux peuvent survivre plusieurs mois
Le diagnostic se fait à partir de prélèvements et analyses vétérinaires.
En cas de suspicion, contactez également la DD(CS)PP de votre département (contact ci-dessous)
Protéger son élevage des risques de contamination, appliquer les mesures de biosécurité
Un document très complet décrit les mesures de biosécurité recommandées pour limiter le risque de contamination d’un élevage vis-à-vis de la Peste Porcine Africaine (PPA) et des autres dangers sanitaires tels que la DEP et les salmonelles.
Cliquez sur l’image ci-dessous pour télécharger le document
Des formations pour accompagner les éleveurs dans la mise en place de leur plan de biosécurité
Suite au risque d’introduction de la Peste Porcine Africaine en France, l’État a demandé, par l’Arrêté du 16 octobre 2018, à tous les éleveurs de porcs de suivre une formation d’une journée sur la biosécurité afin de les aider à mettre en place les mesures de biosécurité dans leur élevage.
Le GDS a déjà formé de nombreux éleveurs et continue d’organiser régulièrement des formations pour les retardataires ou les nouveaux éleveurs, en petits groupes de maximum 15 personnes. Les bases de la biosécurité dans un contexte de risque PPA, le contenu du plan biosécurité ainsi que les bonnes pratiques de d’hygiène y sont abordés. Chaque éleveur est guidé pour définir le plan de biosécurité qui correspond à son élevage et à son mode de production.
Si vous souhaitez participer à l’une de ces formations, veuillez nous envoyer votre demande par e-mail ou ou nous contacter par téléphone. Nous vous préviendrons dès ouverture d’une date.
La PPA en vidéo
Consulter la vidéo didactique de l’EFSA présentant les signes cliniques de la maladie, la conduite à tenir en cas de suspicion et les mesures de biosécurité à appliquer pour éviter l’introduction de la PPA dans son élevage (cette vidéo est très bien faite, en anglais mais sous-titrée en français, elle peut être un bon outil de sensibilisation des éleveurs porcins et des chasseurs)
Autres documents techniques à télécharger
- Télécharger la fiche INTERPORC Grand Est (oct. 2017) : « Le point sur le PPA : quelques recommandations
- Télécharger la plaquette de ASForce : « La Peste Porcine Africaine menace de s’étendre en Europe – Soyez-en conscient »
- Consultez le site http://biosecurite.ifip.asso.fr/ contenant l’ensemble des fiches techniques sur les mesures de biosécurité à mettre en œuvre (dec. 2018)