Qualité de l’eau
Déchets d’élevage
Gamme sanitaire
Suivi de la qualité d’eau d’abreuvement
Contrôler régulièrement l’eau que vous donnez à vos animaux est un gage de santé animale et de productivité.
L’action suivi qualité de l’EAU des GDS
Les GDS proposent à tout éleveur adhérent un service pour le suivi de la qualité de l’eau en élevage issue de captage privé (forage, puits, source, etc.).
Pourquoi suivre la qualité de l’eau distribuée ?
- Éviter les risques sanitaires liés à la consommation d’eau contaminée
- Garantir les performances d’élevage
- Répondre à la législation et aux cahiers des charges de labels
- Assurer la longévité des équipements matériels
Le service proposé comprend :
- Visite de l’installation de captage (évaluation des risques)
- Audit d’abreuvement en élevage
- Prélèvement en conditions d’hygiène appropriées
- Acheminement des échantillons au laboratoire
- Interprétation des résultats dans le contexte de l’élevage
- Conseils personnalisés pour l’amélioration ou le maintien de la qualité de l’eau
- Suivi annuel de l’évolution de la qualité de l’eau
Conditions et tarifs
- Télécharger le protocole des GDS ci-dessous pour connaitre les différentes analyses bactériologiques et physicochimiques réalisées, ainsi que les tarifs de celles-ci
Vos contacts
Claire DARGENT (54) – 03 83 93 44 76
Emma DUBAUX (55) – 03 29 83 30 32
Céline SCHWEITZER ( 57) – 03 87 66 12 63
Assurer les besoins en eau
Les besoins
Il est difficile de connaitre la quantité d’eau dont a réellement besoin le porc car il faut dissocier l’eau gaspillée de celle réellement bue. Selon différents auteurs, les porcs boivent quotidiennement environ 10% de leur poids vif.
Les besoins en eau des différents de porcs sont présentées ci-dessous :
Estimation des besoins hydriques quotidiens des différentes classes de porcs (litres/animal/jour) | |
Porcelet sous la mère | 0,2 à 0,4 L |
Post-sevrage | 1 à 4 L |
Engraissement | 4 à 12 L |
Truie gestante | 15 à 20 L |
Truie allaitante | 20 à 35 L |
Verrat | 8 à 12 L |
Sources : Massabie, 2001
Ces valeurs sont théoriques, car en pratique, les besoins varient en fonction de plusieurs critères :
- le poids vif de l’animal et la consommation d’aliment
- la température ambiante
- la composition de l’aliment
- taille du groupe
- la qualité de l’eau
Conséquences d’un sous-abreuvement
- Chez le porcelet sevré et le porc charcutier, un apport insuffisant en eau entraine une baisse de la consommation d’aliment et peut déclencher de la caudophagie (morsures de la queue).
- Pour la truie allaitante, le sous abreuvement se traduit par une augmentation de la matière sèche des fèces avec des risques de constipation, de métrite, de mammite et d’agalaxie (voire troubles des voies urinaires avec des conséquences sur les performances de reproduction).
Maitrise de la qualité de l’eau
Il est fortement conseillé d’analyser au moins annuellement l’eau distribuée provenant de captage privé (forage, puits, source, etc.).
L’abreuvement avec des eaux de surface ou des eaux issues de captages vulnérables aux infiltrations d’eau souillée est fortement déconseillé.
→ Quels sont les dangers d’une eau de mauvaise qualité ?
- Une mauvaise odeur et un mauvais goût limite la consommation d’eau
- Attention à certains éléments chimiques qui altèrent la qualité gustative de l’eau (fer, sel, chlore, soufre, etc.)
- Aussi limpide soit-elle, l’eau peut véhiculer des pathogènes ou des composés toxiques pour la santé des animaux = bactéries (E.Coli, salmonelle), virus, champignons, nitrates, sulfates, produits phytosanitaires, etc.).
- La flore gastrique des porcs est sensible au pH : un pH acide est défavorable au développement de certaines bactéries
Cette action a d’ailleurs permis de confirmer un problème d’excès de sulfates dans une eau de forage d’une exploitation avec un atelier lait et porc. L’éleveur a choisi de distribuer l’eau de la concession aux porcs pour éviter les troubles d’ordre gastriques (effet laxatif).
Bilan de l’action
→ 388 éleveurs engagés au 30 juin 2021, toutes productions confondues
Articles de presse et fiche technique GDS3M’
Articles publiés dans La Vie Agricole de la Meuse, Le Paysan Lorrain et La Moselle Agricole