Actualités petits ruminants

Guide de bonnes pratiques de biosécurité en élevage caprin

Cette plaquette présente les grands principes de la biosécurité, approche préventive permettant de limiter les risques d’introduction, de circulation et de propagation des principales maladies qui peuvent toucher les élevages caprins.

Nous vous proposons la version complète (20p.) et la plaquette simplifiée (4p.). Bonne lecture.

Bonnes pratiques de biosécurité en élevage ovin

La biosécurité constitue une approche de prévention qui doit permettre avant tout aux éleveurs une meilleure maîtrise sanitaire et économique.

La biosécurité consiste à appliquer des mesures pour prévenir l’introduction de nouveaux agents pathogènes. Elle limite la dissémination et l’expression clinique des affections déjà présentes dans l’élevage. C’est aussi un outil de prévention face à la propagation des agents pathogènes vers d’autres élevages ou vers l’Homme. Ces mesures doivent être adaptées au contexte épidémiologique local et proportionnées au risque. Elles doivent aussi intégrer les enjeux sanitaires et être compatibles avec les pratiques d’élevage de l’exploitation.

La commission ovine de GDS France a réalisé deux documents à destination des éleveurs ovins et leurs conseillers afin d’informer et sensibiliser :

  • Un guide de bonnes pratiques sur la biosécurité ovine, présentant l’ensemble des mesures et recommandations ;
  • Une plaquette 4 pages, reprenant l’essentiel des messages pour une première sensibilisation sur ce sujet.

Filière caprine : référentiel technique pour la garantie CAEV (juillet 2021)

Le référentiel de qualification des troupeaux caprins en matière de CAEV a été mis à jour en juillet 2021.

Pour mémoire, le CAEV est actuellement classé en danger sanitaire de deuxième catégorie, et il ne fait pas partie des 63 maladies listées dans le cadre de la Loi de Santé Animale.

→ Consulter le référentiel : « Garantie de troupeau en matière de CAEV »


Mise à jour plaquette technique Myiase Wohlfahrtia (Juillet 2021)

→ Consultez la plaquette technique Myiase Wohlfahrtia


A lire : plaquette de vulgarisation sur le virus COVID-19 à destination des éleveurs (30 avril 2020)

GDS France met à disposition des éleveurs une plaquette de vulgarisation sur le virus responsable du COVID-19.

En effet, il est paru important de communiquer sur le rôle des aliments et des animaux dans la diffusion du virus, ainsi que sur les principales connaissances sur la maladie en lien avec les gestes barrière à mettre en place en élevage (en reprenant des éléments du document de « biosécurité » préalablement élaboré par GDS France également ci-dessous).


Fiche technique sur la myiase Wohlfahrtia magnifica (avril 2020)

Vous trouverez ci-contre une fiche sur la myiase à Wohlfahrtia Magnifica et les recommandations en cas de suspicion. Cette fiche a été élaborée par la commission ovine de GDS France.

Cette myiase n’est pas celle que vous pouvez observer habituellement sur vos ovins.

Jusque-là elle ne vivait qu`en altitude mais depuis plusieurs années elle s`est installée en plaine du Limousin en faisant de gros dégâts sur les animaux atteints.

Attention donc si vous achetez des ovins issus de cette région : isolement, surveillance et traitements sont indispensables !

Nous vous invitons à lire attentivement cette fiche technique pour bien comprendre quelles sont les caractéristiques de cette myiase et quand la suspecter. Une de ses particularités principales est que les LARVES sont TRÈS DIFFICILES A RETIRER même à la pince à épiler !


COVID-19 et filière caprine : des souplesses pour les producteurs laitiers fermiers (14 avril 2020)

Dans le contexte sanitaire actuel lié au COVID-19, de nombreux producteurs laitiers fermiers se retrouvent dans des situations extrêmement compliquées pour assurer la vente de leurs produits laitiers fermiers. Au regard des principales difficultés remontées par la Fédération Nationale des Éleveurs de Chèvres (FNEC) au Ministère de l’Agriculture, une instruction technique est paru le vendredi 3 avril 2020, venant compléter les dispositions annoncées par l’arrêté du 6 avril 2020.

Cette note détaille plusieurs mesures temporaires d’adaptation pendant la période dite « d’urgence sanitaire », tout en rappelant la responsabilité du producteur vis-à-vis des produits qu’il met sur le marché.

Retrouvez les principales mesures d’adaptation concernant les producteurs laitiers fermiers sur la note de la FNEC du 6 avril (ou clic ci-dessous) et sur l’instruction technique de la DGAl du 3 avril 2020.


Fiches techniques caprines « observation des animaux » (octobre 2019)

Les pathologies d’origines alimentaires ou nutritionnelles représentent la majorité des affections rencontrées en élevage  caprins, avec les pathologies mammaires*. Il est donc plus que nécessaire de pouvoir suivre la conduite alimentaire de son troupeau, au-delà du calcul de la ration : ceci passe par l’observation des animaux ! 4 critères faciles observer et objectiver ont été retenus pour un suivi efficace par l’éleveur : la Note d’Etat Corporel, les niveaux de refus en fourrage, l’état des fèces, les variations ponctuelles de la production de lait et des taux.

Retrouvez le détail de ces observations et leur interprétation sur les fiches techniques à télécharger ci-contre :

*étude de la filière caprine de l’Ouest en 2010 dans le cadre des travaux de l’OMACAP (données issues des bilans sanitaires réalisés dans 144 élevages par le GTV 79)


Peste des Petits Ruminants : situation épidémiologique et reconnaissance des signes cliniques (juillet 2018)

La Peste des Petits Ruminants (PPR) est une maladie virale des caprins et des ovins, non transmissible à l’Homme, qui se caractérise par de la fièvre, des lésions buccales, de la diarrhée, une pneumonie et souvent la mort. Suite à la détection de foyers de PPR dans l’Union Européenne, notamment en Bulgarie, voici une présentation des signes cliniques de la  maladie importants à connaître et reconnaître dans le cadre de la surveillance et la détection précoce de cette maladie exotique si elle émergeait sur le territoire français.

Description de la maladie

La Peste des Petits Ruminants est causée par un virus  apparenté à celui de la peste bovine, de la rougeole et de la maladie de Carré. Lors d’infections naturelles, la PPR affecte les caprins et les ovins. Les bovins atteints n’expriment pas la maladie alors que certains animaux sauvages y sont sensibles.

La PPR est apparue pour la première fois en Afrique de l’Ouest, dans les années 40. Depuis lors, elle s’est propagée vers le nord et l’est du continent africain, a gagné le Proche et le Moyen-Orient et atteint l’Asie du Sud et de l’Est. Le continent européen était indemne de la maladie, à l’exception de la partie européenne de Turquie touchée en 2004. En 2016, la Géorgie a notifié plusieurs cas auprès de l’OIE*.

La PPR est une maladie à déclaration obligatoire auprès de l’OIE qui vise son éradication pour 2030 (http://www.oie.int/fr/pour-les-medias/editoriaux/detail/article/towards-global-eradication-of-peste-des-petits-ruminants/).

Des signes cliniques frustres en dehors des zones d’enzootie

Il est important de garder à l’esprit que les tableaux cliniques décrits ci-dessous sont tirés d’observations dans les zones d’enzootie, sur le continent africain.

La sévérité de la maladie varie selon les espèces, les races et du pouvoir pathogène des souches de virus. Les premières informations sur les foyers détectés en   Bulgarie font état de signes cliniques frustes, et de taux de morbidité et de létalité faibles. Il est à noter que les foyers suivants en Bulgarie ont uniquement été décelés par les analyses virologiques, sur les échantillons prélevés dans le cadre de la surveillance effectuée dans les zones de restriction de 3 et 10 km autour du premier foyer, suggérant une circulation sans signes cliniques notables.

Trois formes cliniques sont décrites ci dessous : le plus souvent la PPR est exprimée sous une forme suraiguë ou aiguë.

→ La forme suraiguë de la PPR
  • Animaux atteints : plus fréquemment chez les chèvres notamment chez les chevreaux nouveau-nés
  • Symptômes :
    • Cas sévères : mortalité brutale (survenant en quelques heures) sans autres signes qu’une forte hyperthermie.
    • Cas moins sévères : mortalité en 5-6 jours ; 1er  signe observé = forte hyperthermie (41-42°C), suivie rapidement par une atteinte de l’état  général (prostration, abattement, poil piqué, anorexie) et l’apparition de jetage et de larmoiement.
    • Les premiers jours, on peut noter de la constipation qui fait place à une diarrhée profuse parfois hémorragique.
    • Les avortements sont fréquents, en lien avec l’état de septicémie hémorragique.
  • Phase d’incubation : estimée à 2 à 3 jours
→ La forme aiguë de la PPR
  • Les premières phases de la maladie sont identiques à celles de la forme suraiguë
  • Symptômes : jetage séro-muqueux devient muco-purulent et obstrue les naseaux, avec une congestion des gencives avec un liseré à la base des dents, des lésions érosives puis ulcératives sur les gencives, la langue, la face interne des joues, le palais et même le larynx.
  • La langue se recouvre d’un enduit blanchâtre nauséabond. Une toux sèche apparaît qui devient   rapidement grasse.
  • Présence de diarrhée inconstante mais pouvant être hémorragique.
  • Avortements fréquents.
  • Évolution : mort en 8-10 jours ou guérison avec immunité durable (à vie).

À RETENIR : Dans les deux cas (formes aigues et suraiguës) la PPR se manifeste souvent par un syndrome pneumo-entéritique avec présence de jetage oculaire et nasal, et des lésions buccales si l’évolution vers la mort n’est pas trop brutale.

A l’échelle du troupeau, ces symptômes forment la base de la suspicion clinique !

→ La forme frustre ou inapparente de la PPR
  • Particulièrement fréquentes dans certaines régions et certaines espèces (ovins) en raison d’une résistance des races locales.
  • Symptômes : Apparition tardive de papules ou de  pustules => à ne pas confondre avec l’ecthyma.
  • La maladie sous sa forme inapparente est découverte à l’occasion d’investigations sérologiques notamment dans les régions Sahéliennes.
  • Evolution : pendant 10-15 jours, avec signes cliniques inconstants

ATTENTION, la PPR peut être confondue avec les maladies suivantes

– Maladies présentes en France métropolitaine

  • Fièvre catarrhale ovine
  • Ecthyma contagieux
  • Pasteurellose, coccidiose

– Maladies exotiques en France métropolitaine

  • Variole caprine / clavelée
  • Fièvre aphteuse
  • Pleuropneumonie contagieuse caprine
  • Cowdriose
  • Fièvre de la Vallée du Rift

D’où l’importance de faire réaliser un diagnostic par un vétérinaire !

Reconnaitre la maladie – signes cliniques

Illustrations : signes cliniques de la PPR sur des animaux en Bulgarie
(photos fournies par Alexander Tsviatko, Bulgarian Food Safety Agency)

Illustrations : signes cliniques de la PPR sur des animaux en Afrique
(Dr Habib Salami, Dr Abdallah Traoré)

Que faire en cas de suspicion ?

Toute suspicion de PPR doit faire l’objet d’un signalement immédiat à la DDPP (Services Vétérinaires) sauf cas très particulier pour lequel un diagnostic d’exclusion est posé avec certitude au moment même de la visite vétérinaire. Au-delà de ce cas très particulier il convient d’informer immédiatement votre DDPP sans attendre d’éventuels résultats d’examens complémentaires !

Les cas de Peste des Petits Ruminants en Bulgarie

Au total en Bulgarie depuis le 23/06/2018, 6 foyers de PPR ont été recensés, impliquant au total 8 élevages.

Derniers cas en date, 4 nouveaux foyers ont été confirmés par le laboratoire de référence de l’Union Européenne le 10 juillet 2018 suite à la collecte d’échantillons au sein des zones de surveillance et protection (rayons de 3 et 10 km autour du premier foyer déclaré). Ces derniers ont impliqué deux élevages d’ovins et deux élevages mixtes (ovins, caprins) de la région de Yambol.

Pour plus d’informations sur la maladie et son évolution : https://www.plateforme-esa.fr/article/nouvelles-declarations-de-peste-des-petits-ruminants-en-bulgarie-point-de-situation-ndeg3.

Illustration ci-dessous : les points rouges représentent les foyers de PPR en Turquie et en Bulgarie déclarés depuis le 01/01/2018 (source: ADNS)

Sources : Plateforme ESA, OIE, GDS France – 20 juillet 2018

Section ovine – Un nouvel antiparasitaire sur le marché : est-ce une réelle opportunité ? (juin 2017)

Le monépantel, nouvelle molécule antiparasitaire, avait été mis sur le marché français dès 2010, mais sans succès, notamment dû au fait que ce produit ne devait être qu’exclusivement réservé aux élevages dans l’impasse thérapeutique en terme d’antiparasitaire. Après avoir été retiré de la vente en 2012, il est à nouveau commercialisé. Mais est-ce une réelle opportunité pour tous les éleveurs ?

Résistance vraie ou fausse ?

On le sait, de nombreuses résistances aux produits antiparasitaires touchent les élevages d’ovins. Mais entre résistance « VRAIE », due à une adaptation des parasites aux produits utilisés depuis des années dans l’élevage et une sous-efficacité du traitement constatée (voire ressentie) par l’éleveur, qui peut être due à de nombreux autres facteurs, difficile de savoir ce qu’il se passe réellement.

Quand il y a résistance, cela signifie que les parasites s’habituent au contact de la molécule, ne sont pas détruits et la résistance se transmet à leur descendance. Ainsi l’antiparasitaire utilisé est moins voire plus du tout efficace pour soigner l’animal parasité. Ce phénomène de résistance à une molécule (ou plusieurs) apparaît après des années de traitement avec la même molécule et/ou de mauvaises habitudes de traitement : le sous-dosage est le principal écueil, dû notamment à la sous-évaluation du poids des animaux ou à un mauvais réglage du pistolet drogueur.  Mais les traitements à l’aveugle quand un animal a de la diarrhée, sans avoir fait de coprologies en amont, le non respect des doses, la régurgitation (mauvais application du traitement) … font également apparaître des résistances aux molécules utilisées.

Nouveau produit : pour qui ? pour quoi ?

Ce nouveau produit qui contient avant tout une nouvelle molécule, le monépantel, offrira donc une alternance avec les autres molécules historiquement utilisées, mais devra absolument être utilisé de façon très raisonnée. Car sinon, on se retrouvera à nouveau avec des résistances à cette nouvelle molécule, qui en plus des autres résistances anciennement acquises (qui sont irréversibles même après des années de non utilisation) mettront l’élevage dans une impasse thérapeutique.
Pour éviter justement l’apparition de phénomènes de résistance le fabricant insiste sur les bonnes pratiques d’administration du produit (pas de sous-dosage, fréquence d’utilisation du produit, bon positionnement de la canule, surveillance de l’efficacité du traitement, …), gage de la pérennité de cet antiparasitaire (voir le RCP).Ce nouvel antiparasitaire pourra présenter une réelle opportunité dans les élevages où la résistance aux anthelmintiques habituels a été démontrée (et non simplement ressentie) : mais il faut le considérer comme le produit de dernier recours ! En aucun cas il ne devra se substituer de manière systématique aux produits habituellement utilisés. Car il serait illusoire voire dangereux de considérer ce nouvel antiparasitaire comme le produit miracle …Le plus dur sera peut-être de résister vous-mêmes aux tentations …

Demandez conseil à votre vétérinaire – lire attentivement la notice.


Plusieurs cas de gale notifiés sur le secteur de Sarrebourg (15 mars 2017)

La gale psoroptique ovine vient d’être repérée par plusieurs éleveurs et vétérinaires dans quelques élevages sur le secteur de Sarrebourg.

Elle cause de graves démangeaisons et des chutes de production importantes. Il s’agit de réagir vite devant cette maladie très contagieuse et d’activer le réseau de surveillance animé par le GDS.


Changement d’administrateur pour la section petits ruminants du GDS 54 (mars 2017)

Éleveur d’ovins dans le canton de Nomeny, Jérémy FRAUDEAU succède à Marie-France CHRISTOPHE comme représentant de la section petits ruminants du GDS 54. Son action s’inscrit dans la continuité.

Après 8 ans au sein du conseil d’administration du GDS de Meurthe-et-Moselle en tant que représentante des éleveurs de petits ruminants, Marie-France CHRISTOPHE, éleveuse d’ovins à Amance, passe le flambeau à Jeremy FRAUDEAU, jeune éleveur en cours d’installation à Faulx sur une exploitation de 450 brebis de race Suffolk, Mérinos et IDF.

Retour sur l’histoire de la section au GDS54
Créée en 2000, la section petits ruminants du GDS 54 a connu un renouveau dans ses actions dès l’entrée de Marie-France en 2009 et de ses idées dynamiques au sein du Conseil d’Administration du GDS 54. Très impliquée par cette nouvelle mission, sa volonté a été alors de mener des actions concrètes à destination de tous les éleveurs, en commençant par les formations animées par des vétérinaires et en renforçant le panel d’actions proposées. De nombreuses actions ont vu le jour où se sont vues renforcées ; telles que la mise en place du plan avortement, l’aide à la recherche des parasites, les investigations menées pour l’agalaxie des brebis, le développement des bulletins informations sanitaires aux éleveurs et l’accompagnement lors d’épisodes sanitaires tels que le Schmallenberg ou dernièrement la FCO.
Marie-France Christophe dresse un bilan très positif de cette expérience au sein du GDS 54 et souligne l’importance des échanges et des contacts qu’elle a pu nouer avec l’ensemble des acteurs du monde sanitaire et en particulier les éleveurs. Elle exprime une dernière directive :  » il faut renforcer la présence des techniciens sur le terrain ! Ils doivent aller à la rencontre des éleveurs et proposer la visite pour  « l’outil d’autoévaluation de la santé de sa troupe » au plus grand nombre « .
A l’heure de sa prise de responsabilités, Jeremy Fraudeau se dit attaché à poursuivre le travail de Marie-France. Il souligne l’importance d’organiser des rencontres et formations entre éleveurs professionnels, «  parce qu’on apprend beaucoup des visites et échanges d’expérience avec les autres éleveurs. Pour s’améliorer et évoluer dans son exploitation, il est important d’aller voir ce que font les autres et comment ils travaillent « .
La section petits ruminants est une section qui s’étoffe au fil des années, tant au niveau diversité des actions proposées mais aussi au regard du nombre d’adhérents qui gagne constamment en importance et s’ouvre depuis peu à la production caprine.

Aujourd’hui, la section compte près de 350 adhérents pour 650 détenteurs.

Bon vent à Marie-France et bienvenue à Jeremy !


Vigilance avortements dans les élevages ovins lorrains (24 février 2017)

Certains éleveurs de Meurthe-et-Moselle et Moselle nous informent qu’ils observent en ce moment des avortements sur des brebis ou agnelles. Il nous semble donc important de vous rappeler que le GDS peut vous aider et vous conseiller sur les recherches à effectuer afin d`optimiser les chances de trouver l`origine de ces avortements. Vous trouverez donc à télécharger ci-dessous un document récapitulatif des analyses à réaliser en 1ère intention mais également des autres facteurs de risques à surveiller (qualité de l`eau, alimentation, mortinatalité, …).

Vos vétérinaires sont au courant de ce Plan Avortement et sauront vous conseiller sur la marche à suivre. A noter que la visite du vétérinaire en cas d`avortements est gratuite (prise en charge par l`État) et le GDS vous rembourse 50% des analyses qui sont réalisées dans le cadre des avortements (sur présentation des factures).

Choix du prélèvement analyses de 1ère intention avortements ovins

Virus de Schmallenberg : que faire en cas d’agneaux mal-formés ?

Le nombre de cas recensés d’agneaux mal-formés dont les lésions font penser au SBV progresse. Le nombre d’agneaux atteints va de quelques-uns à une trentaine sur une semaine.

QUE FAIRE EN CAS D’AGNEAUX MAL-FORMÉS ?
En cas de suspicion de cas de SBV (agneaux mal-formés à la naissance), nous vous conseillons de contacter votre vétérinaire, pour :

  1. Qu’il vienne dans le cadre de la surveillance des avortements (pour la Brucellose) => visite et déplacement gratuits (pris en charge par l’État),
  2. Qu’il puisse constater les agneaux mal-formés, donner son avis sur la probable implication de Schmallenberg dans les malformations constatées ou non,
  3. Qu’il remplisse un formulaire de suspicion de SBV qu’il transmettra au GDS,
  4. Pour les éleveurs qui le souhaitent, faire analyser les agneaux reste une possibilité mais n’est pas une obligation (frais d’analyses à la charge de l’éleveur).

Les GDS ont fait remonter l’information au niveau national, qu’il y avait à nouveau des naissances d’agneaux mal-formés.


Émergence de la myiase à Wohlfahrtia (octobre 2016)

Une myiase à Wohlfahrtia, habituellement observée en altitude, sévit en plaine dans les départements de la Vienne et de la Charente. Elle y touche les ovins, mais également les bovins, et s’étend de manière inquiétante.

Les traitements, curatifs comme préventifs, semblent peu efficaces.

Vous trouverez à télécharger ici un article concernant cette myiase et ci-dessous un lien du journal télévisé régional Poitou-Charentes traitent du sujet, avec l’intervention de Philippe DUBOIS, vétérinaire au G.D.S. 16.

N’hésitez pas à nous faire remonter toute observation de cette pathologie dans vos élevages.

Source : GDS France – 20 octobre 2016

ALERTE MYIASES dans les secteurs de Nancy et Sarrebourg (03 juin 2015)

Nous avons été informés d’attaques de myiases sur des brebis ! (aux alentours de Nancy, Sarrebourg), c’est pourquoi nous tenions à vous en tenir informés ! Nous vous invitons donc à surveiller de près tous vos animaux rapidement, car cette parasitose a un inconvénient majeur : sa rapidité de développement ! Et les dégâts que cela peut engendrer…

Les conditions climatiques sont actuellement réunies (chaleur et humidité) = soyez vigilants !