Qu’est ce que l’antibiorésistance Réglementation Situation locale Et concrètement ?

Situation locale : qu’en est-il de l’antibiorésistance dans le département ?

Enquête réalisée en 2016 auprès de 34 éleveurs allaitants et mixtes et 3 cliniques vétérinaires. Claire Fourtou, stagiaire et apprentie au GDS de Meurthe-et-Moselle.

Enquête dans les élevages de bovins allaitants – printemps 2016

Éleveurs :

* Existence de pratiques curatives à risquenotamment vis-à-vis des antibiotiques à risques (surconsommation, traitements inappropriés, …)

* Peu de connaissances sur les mesures nationales de lutte contre l’antibiorésistance

* Prévention mise en place par les éleveurs : ils s’y retrouvent économiquement

* Des alternatives aux traitements utilisées pour éviter d’avoir recours aux antibiotiques et essayer quelque chose de « plus sain »

 Vétérinaires :

 

* Répartition géographique de l’antibiorésistance : le développement d’antibiorésistance est variable en fonction des cliniques vétérinaires car les pratiques curatives diffèrent d’une clinique à une autre

* Grande sensibilisation sur la prévention sanitaire par les vétérinaires

* Renforcement du suivi de l’antibiorésistance

→ A l’échelle départementale, plus de la moitié des cheptels de bovins sont confrontés à de l’antibiorésistance : 5% des cas critiques, 80% des cas mineurs et 15% restant des cas intermédiaires.

PRÉVENTION SANITAIRE + STIMULATION DE L’IMMUNITÉ DES ANIMAUX
= Facteurs clés pour une lutte efficace et adaptée à chaque élevage contre les maladies multifactorielles !

Étude des antibiogrammes réalisés en 2016 dans les cheptels de bovins (laitiers et allaitants) de Meurthe-et-Moselle

206 antibiogrammes réalisés en 2016 dans les cheptels de bovins dont :

  • 94 réalisés pour Escherichia Coli (E.coli)
  • 66 pour Streptocoque (Strep.)
  • 46 pour Staphylocoques (Staph.)


Sources : LVAD 54 – Réseau RESAPATH

 En Meurthe-et-Moselle
→ 16 % de multi-résistance à E.Coli

→ 3% de multi-résistance à Streptocoque