GDS de Meuse : l’Excellence sanitaire à bout de doigt!
La campagne de prophylaxie bovine est officiellement terminée depuis le 31/03/2023. De l’histoire du GDS 55 de ces 20 dernières années, jamais aucune prophylaxie n’a affiché de si bons résultats et de telles avancées sanitaires pour les maladies à lutte collective.
Regardons de plus près les résultats …
L’IBR est géré depuis 2006 par arrêté. Sur cet hiver, 0 élevage contaminé IBR et aucun cas de recirculation en élevage infecté.
Nous comptions 17 élevages infectés en début de campagne ; 5 se sont assainis et 4 devraient s’assainir au cours des prochains mois. L’IBR a notamment était éradiqué dans des zones infectées historiques. Tout cela n’aurait jamais été possible sans le fort engagement des éleveurs concernés. Un grand merci à eux.
Alors que le programme collectif BVD n’est engagé sur le département que depuis 2017, la phase d’allègement est déjà entrée en vigueur dans 846 cheptels. Ces élevages sont reconnus Indemne de BVD, la surveillance virologie des veaux est remplacée par une surveillance sérologique en prophylaxie. Depuis le début de la campagne, 0 élevage contaminé par le BVD et 2 élevages seulement en fin de programme d’assainissement avec la naissance de 6 bovins IPI au total.
Enfin, concernant la Besnoitiose, un programme de dépistage généralisé a été organisé pour la 1ère fois cet hiver. Jusqu’à lors limité aux cheptels laitiers uniquement, ce dernier a été étendu aux élevages allaitants. Nous redoutions la découverte de nouveaux élevages infectés. C’est avec étonnement et soulagement que nous terminons la campagne sans aucun nouveau foyer découvert alors que la recherche a été engagée sur plus de 19 000 bovins. Le compteur reste donc bloqué à 8 élevages infectés sur le département de la Meuse dont la majorité engage actuellement des mesures d’assainissement.
Incontestablement, notre département affiche aujourd’hui de grandes avancées et une excellente situation sanitaire. L’une des meilleure de France ! Seulement, en sanitaire, rien n’est définitivement acquis et la situation peut vite se dégrader. Alors, dans la mesure où l’introduction de bovins reste le facteur à risque principal, il faudra donc accepter que la biosécurité aux achats soit renforcée avec isolement et contrôles supplémentaires.
Merci à l’ensemble des éleveurs et des partenaires techniques (Vétérinaires, Laboratoire, Ede, Ddetspp) et financiers (Département, Région). Tous ces efforts nous amènent à cette belle victoire collective.
Votre GDS de Meuse
Introduction de bovin : nos recommandationsDans notre exemple, il s’agit de l’achat d’un taureau reproducteur de 18 mois. A privilégier les tests sanitaires avant départ de l’animal dans son élevage d’origine et une livraison par transport direct si les résultats d’analyse sont favorables. Si les tests avant départ ne sont pas possibles, isolement strict du bovin et prise de sang 15 après son arrivée. Pour un contrôle sur 4 maladies, le coût de la recherche se limite à 17,38 € pour l’éleveur. |
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IBR | BVD (PCR) | Besnoitiose | Paratuberculose | |
Coût analyse | 5,46€ | 21,50€ | 6,59€ | 5,74€ |
Aides du GDS 55 | 50% | 50% | 100% | 32% |