Zoom sur la section Études et Recherches nationale des GDS de France

Les GDS de France, à travers leur fédération nationale, engagent chaque année des actions liées à la recherche en matière sanitaire. Le budget représente plus de 900 000€ pour la section Études et Recherches nationale, et s’appuie sur des équipes scientifiques de GDS France, de celles des GDS et leurs partenaires scientifiques.

Ces actions de recherche sont de trois ordres :

La référence analytique réalisée par le personnel de GDS France ou de l’Anses, en partenariat avec l’ANSES (Laboratoire de Niort) et le LNCR (Laboratoire de Maisons-Alfort)

Il s’agit des actions de validation des kits d’analyse pour les maladies dites de seconde et troisième catégorie pour lesquelles les pouvoirs publics se sont désengagés en 2010 : BVD, IBR, Paratuberculose, mais aussi Besnoitiose, CAEV, Visna-Maedi. Concrètement, cela permet à l’éleveur et à des partenaires (GDS, vétérinaires, acteurs commerciales, pouvoirs publics, …) de disposer pour un produit à analyser (sérum, sang, lait, cartilage, …) d’un résultat identique et fiable quel que soit le laboratoire qui réalise l’analyse.

Parallèlement, les équipes scientifiques travaillent sur la réduction des coûts d’analyses pour les éleveurs. L’action majeure vise à mettre au point et valider de nouveaux tests par exemple sur des mélanges. C’est ainsi que pour le dépistage de certains pathogènes, une seule analyse peut concerner 10 ou jusqu’à 20 animaux et ainsi réduire les charges pour l’éleveur. Pour exemple, le dépistage collectif réalisé pour l’IBR permet de réaliser plusieurs millions d’économie par an aux éleveurs français.

La recherche appliquée réalisée par les GDS en partenariat avec les unités scientifiques

Chaque année, les FRGDS présentent leurs projets à la commission nationale de GDS France. En fonction des investissements projetés du retour pour l’éleveur et de l’intérêt collectif, ils sont validés ou amendés. Quelques dossiers emblématiques en cours :

  • Paradigm : dossier de longue haleine engage depuis de nombreuses années (600 000€ d’investissement pour la seule section de recherche nationale) qui permettra de disposer de nouveaux outils de lutte contre la paratuberculose via la résistance génétique. Il est conduit par GDS France avec les GDS de l’Ouest, les unités de sélection, l’INRA et l’École Nationale Vétérinaire de Nantes.
  • Besnoitiose : étude de détection des animaux fortement excréteurs validés avec les GDS de l’Occitanie et d’École Nationale Vétérinaire de Toulouse.
  • Wohlfahrtia : recherche d’action préventive contre cette mouche nouvellement arrivée en France, dont les larves font des ravages dans les troupeaux ovins et bovins de centre Ouest. Il s’agit de bloquer son expansion avec des méthodes efficaces et peu coûteuses. Elle est réalisée avec les GDS de Nouvelle Aquitaine et la faculté de pharmacie de Limoges.

Les études nationales d’accompagnement des programmes

Elles sont réalisées principalement via le bureau d’études de l’AFSE. Il s’agit de l’expertise, via des spécialistes (scientifiques, gestionnaires, vétérinaires), et la construction de mesures à mettre en place dans les programmes de lutte. Les derniers en date concernent les cas atypiques d’IBR, l’évolution du varron, le plan d’éradication de la BVD, le plan de lutte contre la galle ovine.

Par ailleurs, dans le cadre d’un partenariat avec l’APCA et le Ministère de l’Agriculture, la section recherche finance une data-analyst pour exploiter les informations de l’Observatoire sur la Mortalité des Animaux de Rente à des fins d’actions préventives en matière de Bien Être Animale et des éleveurs.

  • Plus d’informations et d’exemple de l’actions de la section à télécharger ci-contre.
Source : GDS France – 37 rue de Lyon – 75012 Paris