Registre d’élevage
La tenue d’un registre d’élevage
« Avoir des abeilles c’est assumer les responsabilités d’un éleveur »
Tout apiculteur doit tenir un registre d’élevage, dès lors qu’il possède une ruche. Ce registre est à conserver 5 ans, avec le récépissé de déclaration annuelle de rucher(s) (Arrêté du 5/06/2000 ; article 253–II du code rural ).
Le détenteur tient le registre d’élevage de façon ordonnée et il veille à en assurer une lecture et une compréhension aisées.
Il faut donc conserver les documents et informations suivants :
- L’apiculteur : identification de l’exploitation : nom, prénom ou raison sociale, n° d’apiculteur, adresse du siège social de l’exploitation, n° de téléphone.
- Ses ruchers : localisation, nombre de ruches, récépissé de déclaration de rucher
- Les mouvements des colonies : lieux concernés, dates et nombre de colonies déplacées.
- Les interventions sanitaires et les traitements médicamenteux : indiquer la date et les ruchers concernés, ainsi que la quantité et la nature des médicaments (nom commercial) ou de la/les substance(s) active(s) administrée(s) par
ruche. L’ordonnance correspondante doit être présente (ces mentions peuvent être remplacées par une référence à l’ordonnance relative au traitement administré si l’ordonnance comporte les indications de la date de début ou de
la période de traitement). - Les éventuels résultats d’analyses effectuées, ou des éventuels bilans sanitaires
- L’enregistrement des opérations de nourrissement (facultatif)
Des modèles de registre d’élevage existent sur Internet ou dans les magazines apicoles. Vous pouvez également utiliser un classeur ou cahier simple.
Utilisation de médicaments disposant d’une AMM
(AMM = Autorisation de Mise sur le Marché)
Pour être utilisés dans les ruches, les médicaments doivent disposer d’une autorisation dite AMM (ou pour un nouveau produit, temporaire ATU).
Tout apiculteur qui livre du miel, pollen, gelée royale, propolis… à la consommation humaine, doit veiller à obtenir des produits sains exempts de résidus.
C’est pour se garantir auprès des consommateurs que l’apiculteur doit d’utiliser des produits homologués, respecter les posologies et acheter ses médicaments auprès d’un fournisseur autorisé (vétérinaire, pharmacie, groupement disposant d’un PSE ou programme sanitaire d’élevage agréé).
D’autre part, en ce qui concerne varroa, l’emploi de produits non autorisés pour réaliser les traitements, ou le non-respect des posologies, favorise l’apparition de résistance aux matières actives qui rendent les médicaments inefficaces.
Dans tous les départements, des renseignements peuvent être apportés par les vétérinaires conseils ou les techniciens sanitaires apicoles. Tournez vous également vers les Ruchers École ou association apicoles locales.
Informez-vous et formez-vous.